Nous nous associons à quelques membres de l’équipe de triathlon Every Man Jack pour vous présenter une nouvelle série d’informations sur les compétitions multisports, l’élaboration d’un plan d’entraînement et l’équilibre entre vos objectifs sportifs et tous les autres aspects de votre vie.
Cette édition donne la parole à Ben Fuqua.
Ben entame sa 11e année de triathlon et sa 4e année avec l’équipe Every Man Jack. Il est professeur de technologie à la Highland Park Middle School de Dallas, au Texas, où il est également coordinateur sportif pour les filles du collège, ainsi qu’entraîneur principal de cross-country et d’athlétisme pour les filles, dont les équipes comptent régulièrement plus de 100 filles.
Il est titulaire d’une maîtrise en santé humaine et en éducation au bien-être, et aime également entraîner des triathlètes. Fin 2019, Ben et sa femme Katie ont accueilli leur premier enfant, une petite fille.
Pourquoi l’avant-course est-il si important ?
L’avant-course peut être un moment stressant.
Quand je pense à toutes les erreurs que j’ai commises et au stress inutile que je me suis infligé juste avant chaque course au fil des ans, je vois clairement quels domaines améliorer.
J’espère que mes conseils contribueront à améliorer l’avant-course de chaque triathlète.
Quels conseils donneriez-vous aux triathlètes qui préparent leur course ?
En premier lieu, je recommande de faire de l’avant-course un moment où l’on réfléchit le moins possible.
Dans le même esprit, il faut réduire au minimum les préparatifs de l’avant-course. Cela signifie qu’il faut tout préparer à l’avance, dans la mesure du possible.
La veille de la course, j’aime prendre un peu de temps dans l’après-midi pour préparer mes bidons et mon alimentation. Je mets ensuite tous mes bidons dans le réfrigérateur pour pouvoir les attraper en une seule fois le matin de la course.
Veillez par ailleurs à ce que votre vélo soit prêt pour la course, préparez votre sac de transition et anticipez votre petit-déjeuner afin qu’il puisse être préparé et avalé rapidement.
Le fait de préparer, organiser et anticiper un maximum de choses la veille de la course facilite beaucoup les choses pour la dernière nuit (et le matin même).
Adaptez-vous votre routine de sommeil avant le jour J ?
Le matin de la course, j’essaie de me réveiller 15 à 20 minutes plus tôt que ce dont j’ai besoin, tout simplement parce qu’il y a toujours quelque chose qui prend plus de temps que prévu. Je me lève, je prends mon petit-déjeuner et je me prépare.
Je commence par enfiler mon kit de course, puis j’attache ma puce de chronométrage à ma cheville et je rassemble mes sacs et mes bidons, qui sont déjà prêts.